Jean Améry est enfermé à Breendonk du 23 mars au 2 novembre 1943, pour des faits de résistance et parce qu’il est Juif, sous son véritable nom, Hans Meyer. Il est déporté vers Auschwitz via la Caserne Dossin et libéré à Bergen-Belsen. Il se suicide en 1978…
Plus qu’un récit, ce sont des considérations sur l’humanité et le pardon, ce qui marque clairement que la pensée de Améry n’est pas figée: il arrive à des conclusions qui visiblement l’ennuient mais lui apparaissent inévitables. Au long des pages de cet essai, l’écrivain autrichien explore avec lucidité ce que l’univers concentrationnaire lui a enseigné sur la condition de tout homme meurtri par une réalité monstrueuse.
Terug